La causerie a dressé un historique de la croissance de l’île et a décrit le rôle de quelques-unes des principales familles qui ont contribué à son essor et à celui de la région de Vaudreuil-Soulanges.
Lise Chartier est l’auteure de L’île Perrot 1672-1765 », de L’île Perrot 1765-1860 publiés aux Éditions du Septentrion en 2009 et 2014 et de L’historique du terrier de l’île Perrot selon le plan de 1817 , publié par la Société d’histoire et de généalogie de l’île Perrot. De 264 personnes dénombrées au recensement de 1765 effectué pour le compte du roi d’Angleterre, l’île compte maintenant une population de 38 000 habitants. Concédée par l’intendant Jean Talon à son neveu par alliance et gouverneur de Montréal, François-Marie Perrot, l’île a seulement 30 ans de moins que Montréal dont on fête cette année le 375e anniversaire de fondation. Cette île rurale est devenue une banlieue recherchée à l’ouest de Montréal. Fort appréciée des villégiateurs dans la première moitié du XXe siècle, l’île a connu une croissance très rapide à compter des années 1960.
La conférencière a expliqué comment le développement immobilier a favorisé la venue de familles particulièrement dans les villes de Pincourt et de L’Île-Perrot. Elle a décrit comment les boulevards Don-Quichotte et Cardinal-Léger ont attiré des commerçants à proximité de l’autoroute dont on attend toujours la reconfiguration. Le zonage agricole a protégé un immense territoire dans la ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot où quelques fermiers cultivent encore les meilleures terres de l’île.
La municipalité de Terrasse-Vaudreuil, enclavée par le chemin de fer, est maintenant entièrement développée.
Bibliothèque de Pincourt